La Geste des Chevaliers Dragons – Nous ne nous reverrons jamais – Tome 26

La geste des Chevaliers Dragons – Nous ne nous reverrons jamais – T26

Avec les Dragons vient le chaos, contre lequel seules les vierges sont immunisées. C’est ainsi qu’est né l’ordre des Chevaliers Dragons.

Suite à un éboulement dans le désert, on ne compte qu’une seule survivante chez les Chevaliers de l’Ordre d’Orient et chez ceux de l’Ordre d’Occident. Leurs instructions : s’entretuer, parce que tel est devenu le monde, depuis la terrible Guerre des Sardes… Et au bout du chemin, le Dragon.


La Geste des Chevaliers Dragons Tome 26 – Nous ne nous reverrons jamais

Scénario : ANGE (Anne Guéro, Gérard Guéro)
Dessin : Thibaud Rochebrune (de)
Couleur : Stéphane Paitreau
Éditions SOLEIL : la fiche Album chez l’éditeur
Date de parution : 13/06/2018

 

Ils en parlent

SensCritique (Apostille) : « L’ordre des chevaliers dragons s’est scindé en deux entités : ceux d’Occident et ceux d’Orient. La sororité qui depuis les temps immémoriaux ne faisait qu’une se déchire désormais. La chasse aux dragons, véhicules écailleux de Veill, demeure une priorité mais l’éradication des sœurs félonnes est tout aussi importante. Tandis que deux groupes antagonistes se dirigent vers l’émergence d’une nouvelle créatures, un accident les décime. Deux survivantes des camps adverses vont réapprendre le sens du mot sororité…Le scénario, fondé sur les relations entre ces vierges farouches, se suit avec plaisir. Alors que le combat final approche, le lecteur savoure les hésitations, les craintes, les espoirs. Côté dessin, si les paysages et les silhouettes paraissent réussies, je regrette l’approximation trop fréquente dans les visages. Les traits de ces femmes semblent souvent déformés, ce qui nuit au plaisir de la lecture. Avec ce vingt-sixième tome, les deux scénaristes montrent qu’ils ont encore quelques idées en réserve. »

PlanèteBD : « Sur la ligne chronologique située dans les dernières pages de garde de ce 26ème tome, l’aventure en one-shot qui est proposée se situe en tout dernier. Il s’agit donc d’une histoire se déroulant après le terrible schisme qui a séparé les Chevaliers Dragons en deux ordres rivaux et antagonistes. D’entrée de jeu, le duo de scénaristes Ange nous plante au milieu d’un étrange mouvement tellurique, sans en expliciter les origines. Attentat ? Tremblement de terre ? Effet du « veill », cet aura qui émane des dragons ? Qu’importe : pour la suite, seules les conséquences de ce séisme seront utiles à dérouler une histoire de rivalité entre deux rescapées appartenant aux deux ordres rivaux d’Orient et d’Occident. Dès lors, tout s’articule sur la relation de défiance / confiance qui s’établit entre Blanche et Zia. Demeureront-elles indéfectiblement ennemies, ou leur cause commune contre le dragon les unira-t-elle ? Tout est réuni pour faire de ce 26ème tome un bon cru : des questions diplomatiques, des personnages attachants, une quête costaude à remplir et… un dessin au niveau de toutes ces ambitions. Thibaut de Rochebrune nous gratifie en effet de chouettes panoramas, tant dans les paysages rocailleux et aride, que dans les grottes sculptées complexes du sanctuaire où les héroïnes trouvent refuge. En outre, le dragon qu’elles combattent effectivement a de la gueule, et le dynamisme de la mise en scène lors dudit combat se montre à la hauteur. Seul le dessin de couverture, peut-être, est un peu fade. L’opus reste une belle histoire, en somme, sur la connerie de la guerre. »

Babelio (Meygisan) : « Ce tomme est, pour moi, à mettre à part dans toute la série.
D’une part, le scénario permet aux auteurs de remettre en question l’évolution même de leur série. En effet, à travers le lien qui va unir les deux protagonistes de cette histoire, c’est tout le rapport qui s’est mis en place entre les deux ordres rivaux de chevaliers dragons qui se sont créés depuis la scission.
D’autre part, l’histoire met l’accent avant tout sur la relation de ces deux femmes, dont les positions respectives font d’elles des rivales, des ennemies mortelles. Mais plutôt que d’obéir aveuglément aux ordres qu’elles ont reçu, elles préféreront se souder dans l’épreuve, remettre en question leurs ordres de chevalerie, et l’incohérence née du schisme. leur relation évoluera en véritable amitié et même en fraternité ( ou sororité devrais je dire). Les auteurs insistent sur l’aspect filial qui unissait toutes les soeurs, et qui faisait leur force, et donc la force de l’ordre unique. Ils rappellent par la bouche de la plus jeune, Zia, qu’un ordre nouveau, dépourvu d’histoire, d’expérience, de vécu et de mémoire, ne peut survivre, et même exister.
Ange a voulu nous dire que la division apporte la faiblesse, et toujours par la bouche de Zia, elle nous dit combien il est important de compter sur l’expérience des anciens, et sur leur devoir de transmission et d’instruction.
Un bien chouette tome pour lequel je n’ai pas mis la note maximale à cause des graphismes, lesquels sans être moches, ne mettent pas en valeur ni ce tome, ni la série. » 

Pour marque-pages : Permaliens.

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